Ventes et inscriptions en baisse, hausse de l’évaluation des maisons unifamiliales

Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, le marché montréalais immobilier s’est quelque peu calmé … en apparence.

Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché, « La baisse de l’activité est attribuable au fort déficit d’inscriptions en vigueur sur le marché. Il ne faut pas s’y tromper, les acheteurs sont encore en grand nombre sur le marché et la surchauffe se poursuit; on observe une pression haussière renouvelée sur les prix, généralisée à toutes les catégories de propriétés, la Rive-Nord en tête. »

Donc, la seule raison de la baisse des maisons vendues est qu’il n’y a pas de maisons à vendre.

C’est un vieux cliché de l’offre et la demande : pas d’offre, beaucoup de demandes = prix à la hausse.

Quelques chiffres pour octobre 2021 en comparaison d’octobre 2020 pour la région métropolitaine de Montréal:

• Baisse de 24 % des transactions. C’est le 5e mois consécutif de baisses.
• Baisse des ventes d’unifamiliales de 26 %
• Baisse des ventes de plex de 20 %
• Baisse des ventes de condos de 19 %
• Le nombre de propriétés résidentielles à vendre a diminué de 20 %

Au niveau des prix médians, c’est tout à fait le contraire :

• Maisons unifamiliales : 515 000 $, en hausse de 20 %
• Condominiums : 379 900 $, en hausse de 18 %
• Plex :707 250 $, en hausse de 12 %

Bref, ça chauffe et ça surchauffe.

Une proportion importante des ventes sont faites en situation de surenchère.

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Le seul facteur qui pourrait contribuer à modifier le marché est l’annonce probable de la Banque du Canada d’une hausse du taux d’intérêt directeur, au printemps 2022.

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