Évaluation et impartialité: tout est là !

La meilleure façon d'obtenir la juste valeur marchande de votre propriété ou, si vous préférez, connaître le prix de vente d'une maison, est d'obtenir un rapport d'un évaluateur agréé. Un article de CAA Québec, nous le rappelle bien. La capsule-conseil Évaluation immobilière : l’impartialité est un gage de qualité mentionne certains faits bien connus des évaluateurs agréés, mais souvent inconnus du grand public. Ainsi, " … une évaluation immobilière doit être faite en toute objectivité, sans attachement émotif et sans intérêt pécuniaire…". Nous avons déjà mentionné ce fait dans l'article Bénéfices et raisons pour engager un évaluateur agréé.

Pourquoi sans attachement ou sans intérêt financier ?

Parce que dans ces 2 cas, l'évaluation peut être biaisée. Par exemple, l'attachement à la maison familiale ne lui donne aucune valeur supplémentaire. Ou encore, le fait d'augmenter artificiellement la valeur d'une maison peut aider à obtenir un mandat quelconque. Cela peut sembler séduisant pour un vendeur.

Que faire alors ?

La meilleure solution consiste à engager un évaluateur agréé reconnu par l'Ordre des évaluateurs agréés du Québec (OEAQ). C'est la seule garantie d'obtenir par écrit la varie valeur marchande de votre maison. Aucun parti pris d'aucune façon: seuls les faits comptent. Voici quelques-uns de ces faits:

• Emplacement de la propriété
• Dimension du bâtiment et du terrain
• Âge et condition du bâtiment
• Etc.

Selon l’OEAQ, le rapport écrit doit inclure les 12 éléments suivants:

1. Identification physique et légale de l'immeuble

2. Identification des droits évalués

3. But et fin de l'évaluation

4. Définition de la valeur recherchée

5. Date d'évaluation

6. Étendue du travail pour la collecte, la vérification, l'analyse et la présentation des données

7. Réserves et hypothèses de base

8. Traitement de l'information, de la procédure suivie et du raisonnement de l'évaluateur

9. Usage le meilleur et le plus profitable

10. Rejet d'une méthode traditionnelle

11. Conformité ou non-conformité à la substance de l'évaluation

12. Attestation de l'évaluateur

Ce vocabulaire peut sembler rébarbatif aux lecteurs. Nous reviendrons en détail sur des explications plus simples de ces 12 éléments dans un prochain article.