Un mauvais voisinage peut affecter de façon substantielle la valeur marchande d’une maison.
Entendons-nous d’abord sur la définition de mauvais voisinage. Quelques exemples:
Du mauvais voisinage
- Terrain laissé à l’abandon, plein de détritus
- Chiens qui jappent toute la journée
- Carcasses de voiture à l’abandon
Un mauvais environnement
- Odeurs de fumier en milieu rural
- Commerce non-autorisé: camions dans la cour, bruits et odeurs désagréables
- Rues très passantes, même durant la nuit
- Proximité d’une carrière ou d’un chemin de fer
Les possibilités sont quand même grandes de regretter instantanément un achat.
Quel est l’impact exact de la valeur d’une propriété au prise avec un de ces problèmes ?
Nous notons que certains avantages de voisinage peuvent se transformer en problèmes occasionnels.
Les enfants sont à proximité d’une école ? Parfait, sauf pour le va-et-vient des autobus, matin et soir.
L’entrée de l’autoroute est tout près ? Idéal pour le travail, sauf pour le bruit au retour à la maison.
Évidemment, chaque cas est particulier et chaque client l’est également.
Ce qui est excellent pour un, peut être irritant pour un autre.
Prenons un autre exemple. Cette si belle maison rêvée est idéale pour un couple, sauf qu’elle est en plein bois, à 30 minutes de tout commerce. Pour un autre acheteur potentiel à la recherche d’un « havre de paix », c’est le bonheur total.
Il est donc difficile de mesurer la valeur ajoutée ou négative du voisinage.
Bien sur, il y a les valeurs ajoutées classiques:
- Près des stations de métro en milieu urbain
- Riverain à un grand lac en milieu rural
Notre travail d’évaluateur agréé dans ces cas précis demande alors d’utiliser plusieurs méthodes de calcul, dont celui de regarder les comparables.
Dernier point très important, un vendeur est obligé d’informer un éventuel acheteur de la présence d’un mauvais voisin ou d’une nuisance de voisinage majeure.
Si ce n’est pas fait, cela peut être considéré comme un vice caché.
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