Selon le rapport Demographia International Housing Affordability, les prix des maisons au Canada a augmenté de façon beaucoup rapide que les revenus des canadiens.
Ces augmentations de prix se sont faites de façon tout à fait différente dans le pays.
Les auteurs de l’étude ont pris le ratio prix médian VS revenu médian pour étayer leurs conclusions.
Notez que le prix médian n’est pas le prix moyen.
Le prix médian signifie que la moitié des maisons coûtent plus cher et l’autre moitié coûte moins cher.
Un marché immobilier est sécuritaire ou abordable quand il ne dépasse pas 3 fois le ratio.
Les 2 extrêmes au Canada sont le Cap-Breton avec un ration de 2 et celui de Vancouver de 12,6.
Autrement dit, pour acheter une maison au Cap-Breton, il faut 2 fois le revenu annuel pour une maison au prix médian… et 12,6 fois à Vancouver.
Seuls Hong Kong et Sydney ont été moins abordables.
Les villes les plus abordables
- Cap-Breton (2,1)
- Fort McMurray (2,2)
- Moncton (2,3)
- Fredericton (2,4)
Les villes les moins abordables
- Vancouver (12,6) et sa grande région
- Toronto (8,3) et sa grande région
Montréal a un ratio de 4,6. Ce qui en fait un marché très inabordable.
Le marché montréalais s’est considérablement détérioré, puisque ce ratio était de 3,1 en 2004.
Pour Montréal, nous vous invitons d’ailleurs la lecture de ces articles :
- Notre avis d’évaluateur agréé pour Montréal : 2019 une année de hausses
- Évaluation des maisons : que se passe-t-il à Montréal, Laval et les Laurentides ?
- L’avis d’un évaluateur agréé : Montréal et Laval, ça va bien
Une dernière conclusion de cette étude : près de 95 % des jeunes ménages de Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal, préfèrent les maisons en rangées, jumelées ou les condominiums.
Cela leur permet d’être propriétaire en diminuant leur facture immobilière.
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