Le présent article est tiré du site de JLR Solutions foncières, plus précisément de l’article Portrait des acheteurs étrangers dans la région administrative de Montréal.
L’immobilier est de plus en plus international. Les acheteurs internationaux ont déjà ciblé Vancouver et Toronto qui ont dû adopter des mesures restrictives pour diminuer l’effervescence immobilière et la flambée des prix.
Pour ce qui est de Montréal, mentionnons que ces acheteurs internationaux lorgnent particulièrement le marché des condominiums.
Ainsi, les achats de condos représentent 82 % de tous ces achats immobiliers résidentiels.
Acheteurs internationaux pour les condominiums?
Les acheteurs originaires de Chine ont augmenté de façon exponentielle.
En 2015, il y a eu une vingtaine d’achats de condos par des chinois.
En 2018 : environ 220 ! Ce qui représente près de 30 % des achats de condominiums à Montréal.
Toujours selon JLR, le nombre d’acheteurs des États-Unis a également augmenté, mais à un rythme plus modéré.
Les acheteurs en provenance de l’Arabie Saoudite et des Émirats Arables est également à surveiller avec des petites hausses constantes depuis 2015.
Un marché qui a fortement diminué en 2018 est celui des acheteurs de la France.
Pour les maisons unifamiliales ?
L’impact des acheteurs internationaux semblent pour l’instant très négligeable.
Voici les chiffres :
- En 2015 : 0,8 %
- En 2017 : 1,5 %
- En 2018 : 1,7 %
- Une hausse constante sur de très petits chiffres.
Pourquoi les condominiums ?
La plupart de ces achats sont spéculatifs. Peu de ces acheteurs vont venir y habiter.
Ils préfèrent la gestion beaucoup plus facile d’un condo à celui d’une unifamiliale.
Que ce soit pour louer le condo ou, tout simplement, pour ne pas l’habiter, tout est plus simple avec un condominium.
Conclusion
Le pourcentage d’acheteurs étrangers, quoiqu’en hausse, n’est pas suffisant actuellement pour avoir un impact sur le marché immobilier de Montréal.
À suivre, tout de même.
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