L’évaluation des propriétés : en hausse ou en baisse ?
« Un déséquilibre semble s’être installé depuis une quinzaine d’années. Le niveau de construction est extrêmement faible et le nombre de propriétés à vendre est trop bas.» *
*Charles Brant, directeur du service de l’analyse du marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
L’année 2023 est la première année « normale » après la pandémie.
C’est le temps de vendre ? D’acheter ? Les prix baissent-ils ?
Un peu comme la météo de l’été 2023, rien ne semble prévisible.
Lire également: Printemps 2023 : la valeur des propriétés à Montréal.
Quelques chiffres pour nous éclairer (ou pas)
Le prix des maisons unifamiliales est plus élevé qu’avant la pandémie.
Les délais de vente sont plus rapides et le nombre total de ventes immobilières a baissé.
À la fin de la pandémie, les prix ont drastiquement augmenté avec des taux d’intérêt très bas.
Plusieurs intervenants du marché immobilier prédisaient alors un atterrissage en catastrophe :
- Baisse des prix
- Baisse des ventes
- Augmentations des taux d’intérêt
Alors la catastrophe ?
Sauf pour les taux hypothécaires, qui sont d’ailleurs plus bas qu’en 1980 et 1990, les maisons ont des délais de vente plus courts qu’en 2019.
Mais, il est vrai que les taux d’intérêt mènent la vie dure à plusieurs emprunteurs.
Mais, outre cela, les délais de ventes sont passés de 98 jours en 2019 à 56 jours en 2023. Pour la région de Montréal, de 65 jours à 51 jours.
Le marché est donc de toute évidence à l’avantage des vendeurs. C’est la rareté de l’offre qui crée cette situation.
Pas beaucoup d’offres de maisons à vendre et pas beaucoup de constructions neuves.
L’évolution des prix et des ventes *
- 2019 : 64 070 ventes, prix médian : 260 000 $
- 2020 : 75 371 ventes, prix médian : 290 000 $
- 2021 : 67 840 ventes, prix médian : 365 000 $
- 2022 : 55 284 ventes, prix médian : 415 000 $
- 2023 : 27323 ventes, prix médian : 420 000 $ (de janvier à juin)
*APCIQ
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