Dans le marché immobilier résidentiel de Montréal

Selon La Presse Canadienne, les prix ont commencé à baisser dans le marché de la grande région de Montréal.

C’est 2 mois plus tard qu’à Toronto et Vancouver.

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Ainsi, le nombre de propriétés disponibles sur le marché a augmenté de façon substantielle. Une hausse de 28 % par rapport à juillet 2021.

Mais le nombre de transactions a diminué, une baisse de 18 %.

Tous les secteurs géographiques de la région de Montréal sont touchés, sauf la rive nord.

Également, tous les types d’habitation y goûtent : unifamiliales, condominiums, plex, etc.

L’évaluation moyenne des habitations vendues étaient de 550 000 $ en juillet 2022.

C’est tout de même 10 % de plus qu’en juillet 2021, mais 5 % de moins que le sommet de 580 000 $ en avril-mai derniers.

La correction devrait s’accélérer

Selon Charles Brant, économiste à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) :

«Tout est en place pour qu’il y ait un décrochage au niveau des prix. Il est possible qu’on vive une baisse rapide des prix d’ici la fin de l’année comme on le voit ailleurs au Canada. »

Cette correction est également en route pour tout le Québec d’ailleurs.

Les différents secteurs du grand Montréal

L’activité immobilière n’est pas semblable partout.

La Rive-Nord se démarque des autres secteurs en affichant une augmentation des ventes de 3 % en juillet 2022, comparativement à juillet 2021.

Tous les autres secteurs affichent des ventes à la baisse :

• Rive-Sud : - 12 %
• Vaudreuil-Soulanges : - 20 %
• Montréal : - 29 %
• Laval : - 29 %
• Saint-Jean-sur-Richelieu : - 35 %

La hausse substantielle récente des taux d’intérêt explique en grande partie cette situation… qui devrait perdurer encore plusieurs mois.