La dernière parution de JLR Bilan des ventes par d’unifamiliales par division de recensement répond à cette question.
Nous avons d'ailleurs rédigé un article connexe: L’avis d’un évaluateur agréé : Montréal et Laval, ça va bien.
Un bref rappel : Montréal a commencé un redressement immobilier dès 2015 avec des hausses de ventes et de prix des maisons unifamiliales.
Le reste du Québec traînait un peu de la patte. Ce n’est plus le cas actuellement.
L’Abitibi en est le plus bel exemple. C’est dans la MRC de la Vallée-de-l’Or que le prix des maisons a le plus augmenté, soit 11 % depuis 1 an.
Les 2 autres champions de ces hausses sont Antoine-Labelle, + 10 %, et La Côte-de-Beaupré.
C’est dans la MRC de Rouyn-Noranda que le nombre de ventes a le plus augmenté depuis 1 an, soit 25 %.
Suivent respectivement les MRC de Shawinigan, + 13 % et de Longueuil, + 12 %.
Statistiques de ventes de maisons unifamiliales de la dernière année
À Montréal
Un total de 6 555 maisons ont changé de mains, une hausse de 1 %.
Le prix de vente moyen est situé à 455 000 $, en hausse de 7 %. C’est le plus élevé au Québec.
À Laval
3 642 maisons ont été vendues entre les mois de juillet 2017 et juin 2018. C’est une hausse de 3 %.
L’évaluation de ces maisons a évidemment suivie avec une augmentation des prix de ventes de 4 %.
Les Laurentides
Nous incluons dans cette région plusieurs MRC.
- Thérèse-de-Blainville
- Mirabel
- La Rivière-du-Nord (Saint-Jérôme)
- Les Pays-d’en-Haut (Saint-Sauveur, Sainte-Adèle)
- Les Laurentides (Tremblant)
- Antoine-Labelle (Mont-Laurier)
Tableau comparatif pour ces 6 régions
| MRC | Prix moyen | Variation de prix | Variation des ventes |
|---|---|---|---|
| Thérèse-de-Blainville | 320 000 $ | 6 % | 8 % |
| Mirabel | 301 700 $ | 4 % | 5 % |
| La Rivière-du-Nord (Saint-Jérôme) | 235 000 $ | 1 % | 1 % |
| Les Pays-d’en-Haut (Saint-Sauveur, Sainte-Adèle) | 250 000 $ | 6 % | 2 % |
| Les Laurentides (Tremblant) | 205 000 $ | 5 % | 4 % |
| Antoine-Labelle (Mont-Laurier ) | 145 000 $ | 10 % | 0 % |
Cette bonne performance de l’activité immobilière, de façon générale au Québec est due selon JLR à sa bonne santé économique :
- PIB en croissance
- Chômage largement sous la moyenne des dernières années
- Inflation autour de 2 %
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