Forte demande et manque de choix

Dans son dernier communiqué du 7 décembre 20201, L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), nous offre ses statistiques du marché immobilier du grand Montréal.

Lire : La demande est toujours très active dans la RMR de Montréal malgré le manque de choix et les prix toujours plus élevés.

M. Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché : « … un contexte de faible offre de propriétés et d’effervescence de la demande, la pression sur les prix dans l’immobilier résidentiel de la région de Montréal demeure forte. 

… au mois de novembre le niveau des nouvelles inscriptions semble vouloir remonter à des niveaux supérieurs aux niveaux prépandémiques, L’annonce d’une hausse des taux d’intérêt a sans doute décidé les vendeurs potentiels à devancer leur projet... »

Les données de novembre 2021

• 4 402 transactions résidentielles ont été conclues, une diminution de 17 % par rapport au mois de novembre 2020
•  Le manque d’unifamiliales est le facteur principal facteur de cette diminution
• Ce sont les villes en périphérie de Montréal qui ont connu les plus fortes baisses :
  • Vaudreuil-Soulanges : 82 ventes; -33 %
  • Laval : 419 ventes; -22 %
  • Saint-Jean-sur-Richelieu : 100 ventes; -19 %
  • Rive-Nord :1 010 ventes; -18 %
  • Rive-Sud : 1 018 ventes; -17 %

Au niveau des types de propriétés :

• Unifamiliales : 2 100 ventes; - 23 % 
• Les plex : 528 ventes; -11 %
• Copropriétés :1 768 ventes; -10 %

Notons ici que les villes mentionnées sont celles qui ont connu les plus fortes hausses. 

Consultez notre article du 9 juillet 2021: Les propriétés à Montréal : hausse de l’évaluation, baisse des ventes.

Conséquences sur les prix ?

Évidemment, toute cette pression a une conséquence directe à la hausse sur les prix :

• Unifamiliale : 525 000 $; +21 %
• Copropriétés : 374 000 $; +18 %
• Les plex : 725 000 $; + 15 %

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