Nous avons écrit quelques articles précédents sur l'importance d'embaucher un professionnel qualifié pour établir la valeur marchande d'un bien immobilier, c'est-à-dire un évaluateur agréé.
Dans l'article Rapport d’un évaluateur agréé: que contient-il ?, nous expliquons le professionnalisme des rapports déposés à nos clients.
Dans Évaluation et impartialité: tout est là !, nous reprenons les thèmes de l'objectivité et de l'impartialité.
Rappelons justement qu'un évaluateur agréé a le devoir de fournir à son client une évaluation impartiale et motivée de la juste valeur marchande d’un bien immobilier.
Autre point important, l’évaluateur agréé est rémunéré sur base forfaitaire, peu importe le montant établi pour la valeur marchande.
Mêmes honoraires pour une maison de 180 000 $ et une maison de 425 000 $ ?
Oui !
Donc, quand l'évaluateur agréé remet son rapport écrit (c'est obligatoire), son rôle est terminé dans la future transaction, vente ou achat.
Ce qui n'est pas le cas des autres intervenants du secteur immobilier. Les intervenants qui touchent des commissions ou qui prêtent de l'argent peuvent être tentés de gonfler le prix d'évaluation d'une maison, par exemple.
Il faut rappeler qu'un vendeur à tout intérêt à ce que la valeur marchande d’un bien immobilier soit plus élevée que ce qu’elle devrait être.
La SCHL ne doit-elle pas aider les acheteurs ?
Le rôle de la SCHL est d'aider les Canadiens à répondre à leurs besoins en matière de logement. Elle garantit la majorité des prêts hypothécaires au Canada.
Elle a développé un logiciel qui fournit des évaluations automatisées de biens immobiliers pour les établissements financiers. (Le Devoir: Connaître la juste valeur d’un bien immobilier).
L'application sert à déterminer la capacité d’emprunt de l’acheteur. Plus le prêt est élevé, plus l'établissement financier fait de l'argent.
La SCHL perçoit également une prime sur l’assurance du prêt hypothécaire. La prime est basée sur la valeur du prêt.
... et c'est l'acheteur qui paie cette prime.
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