Dans un précédent article: Évaluation et impartialité: tout est là !, nous avons mentionné que: "La meilleure façon d’obtenir la juste valeur marchande de votre propriété est d’obtenir un rapport d’un évaluateur agréé ".
Il est important de noter que ce rapport écrit est encadré et supervisé par l'Ordre des évaluateurs agréés du Québec.
L'OEAQ est un ordre professionnel qui a pour mandat de protéger le public en surveillant la qualité des actes posés par ses membre.
Donc, le rapport écrit que nous remettons à nos clients doit doit obligatoirement inclure douze éléments.
Les voici avec une courte explication pour chaque élément. Prenez note que certaines définitions sont plus ardues à comprendre. Par exemple, les éléments 8 et 11.
Vous pouvez vous référer au lien mentionné à la fin de l'article pour plus de détails.
1. Identification physique et légale de l’immeuble: l'évaluateur doit identifier l’immeuble à évaluer.
2. Identification des droits évalués: l’évaluateur doit mentionner les droits sous évaluation.
3. But et fin de l'évaluation: ceux-ci doivent être mentionnés dans.
4. Définition de la valeur recherchée: Une définition complète de la valeur recherchée de l’immeuble à évaluer doit être indiquée.
5. Date de l'évaluation: Une mention de la date de l’évaluation doit être incluse.
6. Étendue du travail pour la collecte, la vérification, l'analyse et la présentation des données: Il suffit de référer brièvement à ce travail, puisqu'il apparaît dans le rapport.
7. Réserves et hypothèses de base: il est important de mentionner les réserves limitant la portée de son acte et les hypothèses de base sur lesquelles il s’appuie pour en arriver à sa conclusion de valeur.
8. Traitement de l'information, de la procédure suivie et du raisonnement de l'évaluateur: Description des informations retenues, exposer le processus d’évaluation et le raisonnement au soutien de ses analyses, de son opinion et de sa conclusion de la valeur de l’immeuble.
9 : Usage le meilleur et le plus profitable: Description de l’usage le meilleur et le plus profitable.
10. Rejet d'une méthode traditionnelle: L’évaluateur doit expliquer et justifier le rejet de l’une ou de deux méthodes d’évaluation traditionnellement reconnues.
11. Conformité ou non-conformité à la substance de l'évaluation: L’évaluateur doit mentionner si son évaluation est conforme ou non à la règle 1.2
12. Attestation de l'évaluateur: Datée et signée.
Pour plus de détails, vous pouvez consulter le document de l'OEAQ: Normes de pratique professionnelle.
C'est trop compliqué ?
Vous avez raison: contactez-nous au 450-227-2063
Il nous fera plaisir de vous expliquer en détails notre travail
Ajouter un commentaire