L’immobilier au Québec et Covid-19
Dans un rapide coup d’œil, l’année s’est déroulée en montagnes russes, en 3 périodes :
1 - Début d’année sur les chapeaux de roue
Les 3 premiers mois de l’année 2020 représente le plus fort trimestre de la décennie.
2 - Le choc du Covid-19
L’activité immobilière est presqu’entièrement stoppée. Une baisse de 75% des ventes en avril est observée et ce n’est guère mieux en mai.
3 - Déconfinement en juin et rebond
Laissons la parole à Georges Gaucher, directeur général de Royal LePage Village :
« La fin du confinement a été comme l’effet d’un élastique. L’activité du marché a démarré en trombe et ça n’a pas cessé jusqu’à l’approche des Fêtes ».
Plus d'infos: La valeur de votre maison et Covid-19.
Les principaux facteurs de cette effervescence
Le télétravail
Plusieurs personnes qui travaillaient dans les grands centres urbains ont commencé à goûter au télétravail.
Ces travailleurs se sont déplacés dans les marchés en périphérie des grands centres, comme les Laurentides ou les Cantons de l’Est.
Ils recherchaient de des espaces plus vastes et des maisons unifamiliales.
La vente de ces maisons a connu une forte hausse. En contrepartie, les condos à Montréal ont connu une baisse de la demande.
Emploi et taux d’intérêt
La majorité des ménages n’ont pas été trop affectés par les pertes d’emploi.
Des taux d’intérêt très bas et un niveau d’épargne supérieur ont fait le restant.
… et 2021 ?
Considérant une offre de propriétés à vendre assez basse, ainsi qu’une mise en chantier de maisons neuves insuffisantes, l’évaluation des propriétés devrait être encore en hausse.
Les principaux chiffres de 2020* :
*Re : Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec
- 110 000 propriétés vendues : un record
- + 15 % de ventes et – 29 % d’inscriptions
- Les propriétés unifamiliales : hausse de 17 % des ventes
- Hausse de 28 % des ventes hors de la région métropolitaine de Montréal
- Le prix n’est plus le facteur décisionnel le plus important à l’achat d’une propriété
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